16 septembre 2019 10h00 | → | 20 septembre 2019 18h30 Résidence de création |
20 septembre 2019 | ||
18h30 | à | 20h00 Rencontre d'étape |
Crédit photo : Théâtre dans la Forêt
Cie Le Théâtre dans la Forêt
Conte théâtral radiophonique
Rencontre d’étape avec le public ven 20 sep 18H30
Salle Galilée // Entrée libre
Mise en scène et interprétation : Émilie Le Borgne / Collaboration artistique et interprétation : François Martel / Création sonore : François Ripoche / Ingénieur du son : Michaël Goupilleau / Lumière : Julien Playe / Assistanat à la mise en scène : Hélixe Charier, Claudie Lacoffrette
theatredanslaforet.fr
Cette adaptation de Chroniques martiennes par la Cie Théâtre dans la Forêt, propose un conte augmenté, offrant au spectateur une réalité virtuelle intime, sensorielle et auditive. En conjuguant spectacle théâtral et sieste musicale, écoute individuelle et expérience participative collective, Chroniques martiennes est une création plurielle offrant à chaque spectateur la possibilité d’aborder le périple martien à sa manière.
Conte Théâtral Radiophonique.
Chroniques martiennes est un recueil de nouvelles écrit par Ray Bradbury et publié en 1950 aux États-Unis. Grands classiques de la science fiction, les différents récits qu’il nous offre racontent l’arrivée des Hommes sur Mars dès l’an 1999. Au terme de missions successives, ceux-ci finissent par coloniser la Planète Rouge en échange d’une Terre en proie aux guerres et au chaos.
« La science n’est pas plus qu’une tentative d’explication d’un miracle inexplicable et l’art une interprétation de ce miracle »
Extrait de Chroniques martiennes.
Tout y est : vaisseaux spatiaux, rayons laser, combinaisons, fusées et cités de cristal. Condensé des grands mythes américains, Chroniques martiennes raconte la conquête des grands espaces, l’établissement d’une nouvelle civilisation, la lutte entre le passé et l’avenir et celle entre la nature et la technologie. Parvenus à accomplir l’un des plus grands rêves de l’humanité, les héros de Ray Bradbury mènent néanmoins là une conquête au goût amer. À travers eux, une question semble nous être adressée par l’auteur : est-il toujours bon de donner corps à nos rêves ?
Nous avons redécouvert Chroniques martiennes à l’occasion d’une lecture proposée dans le cadre de notre émission Les Détectives sauvages, sur Radio Pulsar (Poitiers). Expérience riche, qui nous a donné à entendre toute la résonance contemporaine de l’œuvre, nous incitant à poursuivre ce travail de recherche radiophonique autour de ces nouvelles.
http://theatredanslaforet.fr/Chroniques-martiennes
Chroniques martiennes se veut être un conte augmenté, offrant au spectateur une réalité virtuelle intime, sensorielle et auditive.
Le dispositif est simple : comédiens et musicien sont au centre de l’espace dans une semi pénombre ; autour d’eux, les spectateurs s’installent sur des transats. Un casque audio sans fil leur aura été remis à chacun à leur entrée. Chaque spectateur peut alors se plonger dans l’écoute du voyage martien, tout en observant le travail de création sonore opéré en direct.
Peu à peu, le voyage s’incarne : les comédiens quittent la zone centrale pour arpenter l’espace et rejouer la découverte de la Planète Rouge ; ils convient ponctuellement les spectateurs eux-mêmes à intégrer la partition visuelle et sonore de la création – contribuant ainsi à une immersion plus poussée dans l’expérience.
En conjuguant spectacle théâtral et sieste musicale, écoute individuelle et expérience participative collective, Chroniques martiennes est une création plurielle offrant à chaque spectateur la possibilité d’aborder
le périple martien à sa manière.
Enjeux.
À travers ce spectacle, nous souhaitons donc proposer un parcours alliant récit et recherche sonore, narration et sensation. Les voix des comédiens et la création électroacoustique convient tout d’abord le spectateur-auditeur à imaginer le paysage martien, et à se laisser emporter par le récit.
Puis les conteurs évoluent au sein du public pour mieux donner vie à ce voyage à l’origine exclusivement sonore. Les spectateurs sont alors physiquement intégrés dans leur exploration ; l’ouïe, la vue et le toucher deviennent les trois sources de repère de ce périple immersif. Le travail du mot du conteur, du son et du geste prend ainsi toute son ampleur dans cet espace où tout fait sensation.
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